• Jour de la remise de la médaille Outre-Mer au French Batt dans le sud Liban. Section SER - compagnie CEA. 1986

    Nous étions une bonne bande d'amis très soudés, parmis nous se trouve un gendarme départemental en mission de prévoté.

    Le bâtiment qui se trouve derrière nous fût atteint par un missile deux mois après notre départ...


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  • A la Finul, il n'y avait pas beaucoup de femmes. Des suédoises au centre médical et quelques une dans les bataillons nordiques, comme la Finlande et la Norvège. Je ne me rappelle pas avoir été en manque d'affection ;-)) mais le retour en France a été mémorable... on s'est un peu relâché !!!

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  • Je suis fils unique (mais pas gâter comme on peut le dire sur les enfants uniques), mes parents sont divorcés. Ma mère habite en Côte d'Ivoire et mon père en banlieue Parisienne à Conflans St Honorine et question copine... personne en cours.
    Ma mère a un peu peur et mon père est plutôt fier, en fait j'ai trouvé chez les paras comme pour la légion, une autre famille. Et ce lien va se développer encore plus au Liban, nous devons tous compter les uns sur les autres, il y va de notre vie.

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  • J'intègre le 1er RCP début octobre 84 à Martignas sur Jalles près de Bordeaux... mais quel bordel pour y accèder de Bretagne ! 12 heures de train ! Mes permissions, je les passais plus souvent à l'hôtel à Bordeaux que de rentrer chez moi. Je fais mes classes directement à la CEA avec le Lt Bozonnat, parmi mes collègues se trouve Philippe M. son frère avait été tué lors de l'attentat à Beyrouth.
    Après 2 mois de classes, je suis breveté à Pau et nous recevons les fourragères du Régiment après un raid méritoire.
    Je suis affecté à la commandement de la CEA, je fais armurier, magasinier puis chauffeur et secrétaire du Cdt de Compagnie Cne L. (actuellement Général de Brigade de la 11ème Brigade Parachutistes.
    Tout ce passe bien, c'est dur mais ça fait du bien.
    Le Régiment est sollicité pour repartir au Liban... je signe sans hésiter, pour un total de 24 mois de service...

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  • Après l'attentat, je n'avais qu'une idée en tête après mon année scolaire, c'était de devancer mon service militaire et de plus est, d'aller dans les parachutistes. A ce moment là, les appelés devaient faire 12 mois de service militaire, alors quitte à perdre un an autant le faire dans de bonnes conditions, aller dans une arme qui bouge... les paras c'est ce qui me falais. Avant la fin de l'année scolaire, je devance l'appel (j'ai 17 ans), je reçois ma convocation pour une préparation militaire para à Rennes. J'y trouve un univers comme je le pensais... et qu'est-ce-que j'étais fier de porter un beret rouge !
    C'était la première fois de ma vie que je montais dans un avion et de plus je me suis trouvé en position (1er à sauter) d'un côté tant mieux j'avais le mal de l'air (ça été une autre révèlation).
    Je suis breveté, on nous signale déjà nos futures affectations... pour ma part c'est le 1er RCP !!!
    Je tombe bien, c'est le fameux Régiment qui sauta lors de l'attentat...

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