• Nous avions cru à une attaque


    C'était le soir, il faisait nuit, dans la cantine (en tôle) de la section SER. C'était notre coin repos, pour nos repas et où les briefings se faisaient pour le lendemain. Nous étions tous relax et prêts à nous coucher.
    Tout d'un coup une rafale nous arrive en plein dans la cantine, surpris nous nous couchons sur le sol en attendant de voir ce qu'il se passe dans un nuage de poussière qu'avait dégagé la rafale sur notre cantine. En fait une patrouille à pied passant devant
    à accidentellement appuyée sur la détente faisant partir une rafale de trois balles. Le Lt Z. ou un des Sgt fût très zen en calmant le gars qui était tout aussi surpris que nous.


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  • Le fameux Hélico US UH1 Iroquois
    C'était le premier mois après mon arrivée, nous revenions d'une patrouille et rentrions à la base, quand je vois le fameux hélico américain Iroquois, blanc avec le U.N de United Nation, que j'avais vu dans le film Rambo 2, et là je le voyais en réel. Ils étaient pilotés, d'après mes souvenirs par les Italiens.
    Nous allions dans la même direction, quand il se mit à faire une boucle autour du camp pour se poser, quand on entendit des rafales de Kalash. L'hélico se posa avec une fumée qui s'y dégageait suite aux tirs.Les tireurs ne furent pas trouvés ceux qui en descendait ne furent pas blessés.


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  • Casques bleus mais souvent impuissants devant des actes hostiles, c'est ce qu'on reproche le plus souvent à l'ONU. Combien de fois avons-nous vu les avions de chasse israéliens ainsi que leurs hélicoptères de combats venir bombarder des villages ou des positions, soupçonnés de servir de bases arrière (ce qui est possible). Nous devions pendant ces alertes rester dans nos campements, nous apercevions les tirs de missiles et les nuages de fumée, de poussière s'élever... Après ces actes, nous devions rester vigilants pour notre sécurité.

    Des check points étaient dressés dans des carrefours stratégiques et contrôler par l'ONU, les milices locales avaient la possibilité de circuler avec une arme par personne mais une seule... ce qui arrivait souvent lors de ces contrôles, c'était le transport illégal de ces armes, il en résultait des accrochages majeurs.

    Nos nuits étaient illuminées de fusées éclairantes et de tirs lointains. Absorbés par nos longues heures de garde où nous ne trouvions difficilement le sommeil à cause des moustiques, assez virulents la nuit.


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  • Nous avions un camion benne qui servait de camion poubelle. Celui-ci était vidé tous les jours, accompagné d'une escorte, dans un champ d'un petit village assez pauvre non loin de notre campement. Un jour, le chauffeur habituel ne pût y aller, on m'avait demandé de le faire ayant le permis poids lourd.

    A la sortie du village, les enfants se jetaient dans la benne pour y prendre nos déchets récupérables alors que le camion roulait. Il y avait une vingtaine de gamins et ceux-ci étaient bien organisés, ils fonctionnaient par paires (1 dans le camion et l'autre derrière pour ramasser ce que le premier faisait tomber).

    On les laissait faire (c'était la coutume), puis-ils nous nettoyaient la benne... Par contre un jour cela se passa mal, rien de grave pour les enfants, c'est à propos de leur butin qu'ils ramenaient chez eux tous heureux... Nous n'avions pas conscience que mettre à la poubelle un vieux play-boy ou un new-look allait créer une rébellion dans le village, les autorités du village sont venus au campement pour prévenir du danger dans une région à majorité intégristes. Par la suite tout papier était brûlé...


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  • Mon premier jour au Liban me donna la température... Pour la releve du régiment nous précédent, nous avions fait 3 roulements à une semaine d'intervalle entre chaque. Je faisais parti du dernier, nous sommes arrivés tard dans la nuit.

    Vol de Bordeaux à Tel Aviv puis plusieurs heures de route pour atteindre la frontière Libanaise. Après un long contrôle, le jour s'était changé avec la nuit, la chaleur avec le froid, les voitures en chars et la balade en camion en une partie de 4x4. La route nous parut longue dans un pays où nous n'avions aucun repaire. Aucun éclairage, des routes impraticables pour atteindre le French Batt de Maarake. Nous voilà arrivés tard dans la nuit nous reconnaissons quelques têtes qui étaient de garde, on nous montre notre baraque, et nous allons ainsi dormir dans ce même endroit pendant 6 mois avec un duvet comme seul drap et couverture, notre famas comme ami et protecteur.

    A notre réveil, notre surprise fut belle, sur la place d'armes, en voyant la première attaque de la milice AMAL (pro-Hesbolah) qui fut faite sur un de nos véhicules en patrouille (VAB), arrosé de balles de Kalashnikov (merci au blindage) et heureusement les tirs de roquettes ne l'ont que effleuré. Les gars présents ne furent pas blessés et nous n'avions rien entendu suite à notre long voyage.


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