• Coupable ou pas coupable ?

    Le Général Poncet a été suspendu... soupçonné d'avoir couvert le meurtre d'un Ivoirien alors qu'il commandait les forces françaises en Côte-d'Ivoire.

     A l'époque, un communiqué publié par la force Licorne avait relaté la mort "d'un dénommé 'Mahé' connu comme étant le chef d'une bande de coupeurs de route (ndlr : bandits) recherché pour de nombreuses exactions perpétrées en avril (au moins 5 morts, 9 blessés et 4 viols)". "Poursuivi et se voyant cerné, il a ouvert le feu en direction des éléments de la force Licorne" qui "en état de légitime défense, ont riposté", détaillait le communiqué, avant de terminer : "le suspect (...) est mort des suites de ses blessures".

    Autre communiqué
    La réalité est autre. "Mahé" est bien le triste sire décrit dans le compte rendu. Mais l'accrochage se déroule différemment. Lors d'une patrouille en rase campagne, les soldats français repèrent le délinquant le long d'une route. L'homme s'enfuit à travers champ. Le chef de peloton fait alors débarquer ses hommes, qui ouvrent tous le feu. Quelque 650 cartouches sont tirées. Blessé gravement, l'homme est laissé pour mort. Des villageois le ramènent ensuite sur la route où il meurt.

    Nouveau communiqué :
     Un sous-officier français aurait "achevé" un délinquant présumé qui avait été blessé par des soldats le 13 mai en Côte d'Ivoire, accuse Le Point, en ajoutant dans son édition de jeudi 27 octobre qu'un officier général pourrait être prochainement suspendu, comme l'ont déjà été trois responsables militaires lundi dernier.
    Citant "des sources militaires multiples" mais anonymes, l'hebdomadaire affirme que "le décès de ce 'type ignominieux' aurait été provoqué par un sous-officier chef de section de combat" du 4e régiment de chasseurs alpins.
    Blessé à la jambe par les soldats français, le coupeur de routes présumé Fabien Mahé "aurait été achevé et étouffé, sans doute dans un sac en plastique serré 'à mains nues', puis jeté dans une fosse commune" par ce sous-officier, accuse Le Point.

    Où est la vérité ? sachant le genre de type avec lequel ils ont eu à faire ! ce genre d'individu qui tue et viole sans remords.
    Le Ministre de la défense a voulu faire un exemple, mais où est la barrière en tant de guerre ? La réalité sur le terrain ?
    Alors ? coupable ou pas coupable ?


  • Commentaires

    1
    Vendredi 28 Octobre 2005 à 11:24
    Yann
    Je crois que seuls de shommes de terrain, ayant été confrontés à de telles choses auraient vraiment le droit de juger cet homme. Au fait ça n'a rien à voir mais je reste...
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